A LA CELEBRATION EUCHARISTIQUE DES
VŒUX DES SOEURS DE NOTRE DAME,
MONSEIGNEUR RICHARD KAZADI KAMBA PRECHE L’EVANGILE DE LA VOLONTE DE DIEU ET DE
L’AMOUR DE DIEU.
Par Abbé Alain Kalenda Ket
La maxime de Saint Augustin, a clamé l’Evêque de Kolwezi, n’invite pas à la vie de libertinage, elle est le leitmotiv et le fil conducteur de toute vie augustinienne qui doit s’imprimer dans le vécu quotidien de chacune des sœurs de Notre Dame. En définitive faire ce que tu veux c’est un appel lancé aux sœurs pour qu’elles puissent s’évertuer à accomplir la volonté de Dieu dans leur apostolat. L’identité de l’apostolat des sœurs de Notre Dame c’est l’éducation de la jeune fille. A ce sujet Monseigneur l’Evêque a instamment demandé aux sœurs de Notre Dame d’accomplir leur charisme d’éducatrices dans un esprit d’abnégation en évitant autant que possible l’esprit mercantiliste : « Chères Sœurs chanoinesses de Saint Augustin, le Pape a salué votre engagement pour une éducation populaire, une éducation à la foi, une éducation à la justice et une proximité à l’égard des pauvres. L’Eglise vous fait confiance, a déclaré le Pape François qui s’est adressé aux déléguées des Sœurs Chanoinesse de Saint Augustin le 24 janvier 2022 à Rome à l’occasion du Chapitre Général, et Monseigneur Richard de poursuivre votre Evêque aussi vous fait confiance ». Plus loin, il va marteler encore en disant : « Cette Congrégation formée à la fin du 16e Siècle a eu comme mission de donner une instruction gratuite aux jeunes filles tant pauvres que riches : un projet révolutionnaire à cette époque-là…Ne vous transformez pas en femmes d’affaires qui cherchent à tout prix, parfois même par des voies malhonnêtes, l’argent…Comptez les âmes que vous avez conquises, ne soyez pas spécialistes à compter les billets verts. L’évangélisation ne doit pas être protocolaire, une évangélisation pour couvrir les vrais motifs qui sont les vôtres, la recherche de l’argent ». Après ces paroles tonitruantes, l’Evêque de Kolwezi a chuté par des paroles d’encouragements à l’égard des Sœurs de Notre Dame leur déclarant à l’instar du Pape François, qu’il compte sur elles et qu’il leur fait réellement confiance.
Après avoir littéralement bu cette
homélie aux allures prophétiques, les sœurs pouvaient enfin passer à la
cérémonie des vœux où la gaieté des chants et l’allégresse populaire vont
progressivement reprendre le dessus. Tour à tour, les sœurs profès pour les
premiers vœux, la Sœur pour les vœux perpétuels et la sœur jubilaire vont défiler
tantôt devant l’Evêque, tantôt devant la Supérieure Générale, la Mère Mireille
Ilunga pour accomplir les gestes attendus et prononcer les paroles propres à
chacune. La fête a bel et bien commencé : l’Eglise s’emplit des ovations
et des chants. Les Sœurs de Notre Dame sont aux anges : elles accueillent
dans la liesse des consœurs qui ont changé de statuts par rapport à ce qu’elles
étaient quelques instants auparavant. Les
réjouissances vont se poursuivre dans la salle de fête de Nyumba ya Heri. Repas
somptueux et bières de diverses dénominations sont servis. Des cadeaux sont
remis aux sœurs lauréates, et puis alors l’heure de se trémousser a sonné. La musique
congolaise moderne succède aux airs plus
envoutants de la musique populaire luba et tshokwe. Personne ne se fait
prier : l’arène de danse ne désemplit point. Enfin, les
Sœurs ont été bien accompagnées dans ces événements des vœux religieux et de
jubilé des leurs.
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