mercredi 10 octobre 2012

LES ECOLES DU CINQUANTENAIRE AU KATANGA

Une délégation provinciale du Katanga a visité du 21 au 26 septembre 2012 les Ecoles du Cinquantenaire qui devaient être bâties dans les trois territoires du District du Lualaba, à Kasaji (Territoire de Dilolo), à Kafakumba (Territoire de Sandoa) et à Musumba (Territoire de Kapanga).


Ecole du Cinquantenaire de Kasaji: vue de l'entrée



Dans une classe de l'école du 50

Le Chef de Division des TPI (avec chapeau)
Elle avait pour mission d’évaluer les travaux réalisés par les différents entrepreneurs ayant pris l’engagement avec le Gouvernement Provincial du Katanga de construire ces Ecoles.

La délégation était composée de trois personnes venant de Lubumbashi et de deux personnes de Kolwezi. Il s’agit de la Conseillère du Ministre Provincial de l’Education, Madame Mwange, du Chef de Division Provinciale des TPI (Travaux Publics et Infrastructures), Monsieur Swedi, d’un agent du Ministère Provinciale des Infrastructures, Monsieur Jean-Claude Kowa, du Proved de Katanga IV, Monsieur David Rukat et du Coordinateur des Ecoles Conventionnées Catholiques du Diocèse de Kolwezi, Monsieur l’Abbé Alain Ket.
Ossature des futurs ateliers (Kasaji)

Les travaux de construction de ces écoles ont été exécutés conformément au plan reçu de la Province du Katanga par différents entrepreneurs. L’entrepreneur de l’école de Kasaji a apparemment accompli un travail de qualité, celui de Kafakumba , bien que, pour le gros du travail, il a construit en matériaux durables, il n’est pas parvenu à parachever son ouvrage. C’est à Musumba que la délégation a trouvé une surprise de taille. La construction des bâtiments est presque terminée, mais hélas, l’entrepreneur n’a pas utilisé le ciment. Il s’est simplement servi de la boue pour construire des bâtiments aussi imposants. Le Chef de Division des TPI et toute la délégation n’en reviennent pas…

Kafakumba: des bâtiments inachevés


Musumba, simplement en terre rouge


La délégation n’a pas oublié de sacrifier à la politesse en rendant visite aux autorités locales : au Commissaire de District à Kasaji, au Mwant Yav à Musumba ainsi qu’aux administrateurs des territoires de Kapanga et de Sandoa.




La délégation au Palais de Mwant Yav à Musumba




Avec l'Administrateur territorial de Sandoa
Les écoles dites du Cinquantenaire sont construites dans la Province du Katanga, par le Gouvernement Provincial, dans le cadre de la célébration de 50 ans de l’accession à l’indépendance de la République Démocratique du Congo. Elles sont toutes des écoles techniques et professionnelles qui viennent de recevoir leur agrément par un Arrêté Ministériel émanant du Gouvernement Central de Kinshasa. Elles sont autorisées à ouvrir des sections telles que : La Construction, la Menuiserie, la Mécanique-auto, Pêche et Elevage, Agronomie, Chaudronnerie et Soudure… Elles sont implantées à Kasenga, Kalemie, Moba, Kongolo, Kamina, Kabongo, Malemba-Nkulu, Kasaji, Kafakumba et Musumba. La gestion de toutes ces écoles (hormis à Kabongo et Malemba-Nkulu où elle est Protestante) a été confiée à l’Eglise Catholique pour leur assurer une gestion efficiente. Une Convention a été signée entre les Diocèses représentés par leurs Evêques respectifs et la Province représentée par le Gouverneur.

C’est en principe, cette année scolaire 2012-2013 qu’elles doivent ouvrir les portes. Mais les réalités sont différentes selon les milieux et l’avancement des travaux.

A Kolwezi, la clarté de vue de Madame Le Maire, Cime Jinga, a permis à cette ville de construire sa propre Ecole du Cinquantenaire. Soucieuse d’assurer, de répandre et de développer un enseignement technique et professionnel pour la jeunesse congolaise qui est à Kolwezi, Madame Le Maire s’est investi à construire une coquette école appelée à s’étendre. Elle l’a d’ores et déjà confiée à l'Eglise Catholique et à la Province du Katanga pour sa gestion à l’instar des autres écoles du Cinquantenaire.


L'Ecole du Cinquantenaire de Kolwezi


Les Ecoles Techniques et professionnelles du Cinquantenaire répondent à une vision prophétique des autorités du Katanga. Que sera demain ? Ces écoles, nous l’espérons, nous donneront une nouvelle génération des hommes et femmes plus pragmatiques. A nos jeunes de comprendre la portée de ces œuvres.



Alain Kalenda Ket