vendredi 14 décembre 2012

COMPLEXE SCOLAIRE SALVATOR : HEUREUX ANNIVERSAIRE

Le Complexe Scolaire Salvator à Kolwezi a célébré aujourd’hui 14 décembre 2012 ses 10 ans d’existence. Tout a commencé par une messe présidée par le Coordinateur Diocésain des Ecoles Conventionnées Catholiques, Monsieur l’Abbé Alain Kalenda Ket avec une concélébration des Pères Salvatoriens Jean Schreurs et Emile Musungay ainsi que de l’Abbé Claudio Ivo.




Regine et les enfants

Après la messe qui a eu lieu à la paroisse Notre Dame de la Paix -Mariapolis, les invités ont été conviés à se rendre au Complexe Scolaire Salvator où un verre leur a été offert en même temps qu’ils suivaient les jeux et danses présentés par les élèves.


Jeux et danses



Le Complexe Scolaire Salvator est une œuvre de cœur. En effet Monsieur Bigotte dont le cœur était malade devait rentrer en Europe. Il avait un projet de construction d’école à Kolwezi sur un espace coincé entre l’Avenue Lubudi et l’Avenue Bunkeya au Quartier Industriel Mutoshi. Hélas sa santé l’en empêcha. Le couple Bigotte, d’un cœur généreux, se résolut à céder gracieusement aux religieuses Salvatoriennes en 1997 ce terrain, espérant que leur intention première serait respectée. En 2002 les braves religieuses se sont alors lancées dans la réalisation du projet souhaité par les Bigotte : le Complexe Scolaire Salvator est né dans ces conditions.


Soeur Jacqueline Mwakasu
Aujourd’hui, le complexe scolaire Salvator est constitué d’une école maternelle, d’une école primaire, et d’une école secondaire accueillant en son sein aussi bien les garçons que les filles. Les premiers diplômés d’Etat sont sortis de l’Institut Salvator l’année scolaire 2011-2012 en pédagogie et Commerciale-informatique. L’école secondaire est dirigée par la Sœur Gisèle Kad, l’école primaire par la Sœur Jacqueline Mwakasu et l’école maternelle par la Sœur Monique Kapemb. Le Complexe Scolaire Salvator s’agrandit et est confronté aujourd’hui au problème de l’exiguïté du terrain. Il est compté parmi les grands établissements scolaires des Ecoles Conventionnées Catholiques du Diocèse de Kolwezi. Prenant la parole pendant l’heure de la messe, la Conseillère et Vicaire Régionale, Sœur Kayakez Nasol Marie-Françoise (en l’absence de la Supérieure Régionale, Sœur Melpomène kayiba) a exhorté les élèves, les enseignants et les parents à la persévérance afin que puisse être pérennisée et que s’épanouisse cette œuvre d’éducation. La célébration du 10e anniversaire, en ce jour, restera gravée dans les annales de Salvator, a-t-elle conclu.


Soeur Kayakez Nasol

                                                                          Alain Kalenda Ket

vendredi 30 novembre 2012

Le Diocèse de Kolwezi en deuil: l'Abbé Dieudonné Mukaz n'est plus.

Le corps de Monsieur l’Abbé Dieudonné Mukaz Mutund Warrah N’Ankong a été porté sous terre ce vendredi 30 novembre 2012 après la messe des obsèques célébrée à la Cathédrale Sainte Barbe et Saint Eloi.


La messe a été présidée par l’Abbé Muzuka Gabriel et concélébrée par près de 50 prêtres en présence de l’Evêque Diocésain et de nombreux fidèles.





L’Abbé Gabriel a commenté les 3 lectures bibliques ci-après : Livre de la Sagesse3,1-6.8, puis 1 Thessal 4, 13ss et enfin Jean 6, 51-58. Il a notamment souligné que l’Abbé Dieudonné est décédé le Dimanche du Christ-Roi de l’Univers, c’est-à-dire le dernier dimanche de l’Année liturgique B et il est enterré ce vendredi 30 novembre 2012, en la fête de Saint André. Saint André marque le dernier jour pratiquement de l’année liturgique. L’Evêque reviendra, à la fin de la messe sur cette coïncidence qui marque la fin… Oui, le mois de novembre, dans l’Eglise, nous fait entendre les lectures de la fin des temps. La mort reste, malgré tout un mystère, a poursuivi le célébrant principal, l’Abbé Gabriel. Elle ne cesse de nous plonger dans la tristesse ou même le désarroi. Il en a été ainsi avec les Thessaloniciens à qui Paul s’adresse dans la lettre lue aujourd’hui, il en est de même pour nous à présent ? Et, Paul nous réconforte tous au sujet de la mort. L’Abbé Dieudonné n’est pas mort, il continue à vivre autrement, c’est cela notre espérance. Nous croyons, comme dans le Livre de la Sagesse, que son âme repose désormais entre les mains de Dieu.





















A la fin de la messe, d’autres mots de circonstance ont été dits. Le père du défunt a essayé de remercier simplement, mais les sanglots l’ont arrêté ; L’Abbé Jean-Marie Tambwe a parlé au nom des prêtres en tant que doyen, il s’est laissé prendre aussi par l’émotion et les larmes. L’Abbé Bavon Kakez, Chancelier, a parlé au nom de l’Evêque en remerciant les uns et les autres. Puis l’Evêque lui-même, avant les absoutes, a voulu souligné ce qu’a été l’Abbé Dieudonné pour lui. Il a déclaré qu’il a évité de céder à l’émotion s’il devait lui-même présider cette messe. Car il avait des liens particuliers qui l’attachait à l’Abbé Dieudonné : il a été son premier intendant et chancelier, en cette qualité, il fut l’unique prêtre à habiter l’Evêché. Jusqu’à ce jour, souligne l’Evêque, le siège de l’Abbé Dieudonné à la Chapelle de l’Evêché est resté vide. L’Abbé Dieudonné est celui qui a dessiné le blason d’Evêque de Monseigneur Nestor au moment de son sacre...

Biographie de l’Abbé Dieudonné. Il est né à Kasaji, le 25 octobre 1957. Il a fait ses études primaires à Kisenge, les études secondaires à Musumba puis à Sandoa. Il a ensuite été engagé comme enseignant à Sandoa à l’Ecole Primaire Lulua. Il interrompt cette carrière et voudra commencer tout autre chose : le chemin vers le sacerdoce: il fait alors les études de philosophie puis de théologie au Grand Séminaire de Lubumbashi de 1980 à 1988. Il est ordonné prêtre le 3 septembre 1988 à Sandoa par Monseigneur Songasonga. Il est nommé Procureur et aide Econome diocésain (1988-1991), Il est ensuite envoyé à Sainte Marie Dilolo-Gare comme vicaire paroissial (1991-1993), ensuite il devient Curé de Sainte Thérèse Dilolo-Poste (1993-1995) ; il revient à Kolwezi-Luilu comme Vicaire paroissial (1995-1997), puis Vicaire à saint Jean Musonoie (1997-2002) . A l’avènement de Monseigneur Nestor Ngoy Katahwa au Diocèse de Kolwezi, l’Abbé Dieudonné est nommé Secrétaire et Intendant à l’Evêché de Kolwezi (2002-2004). En 2004, il est muté à la cité Kanina où il est nommé Curé. Mais déjà, la maladie le guettait : la même année, il est frappé par une forte hypertension qui le paralyse. Il sera transféré à Lubumbashi à l’hôpital SNCC. C’est le début de son calvaire qui durera près de 7 ans. Il est envoyé aux soins à Kinshasa en 2007-2009 sans obtenir d’amélioration, au contraire, son état s’est empiré d’année en année. Revenu à Kolwezi, il avait déjà perdu la parole et la motricité de ses membres… Dans son réduit de la Procure de Kolwezi, il va écouler ses dernières années, jour après jour, dans la souffrance. Il était défiguré. Parfois la tentation de céder à la révolte et au découragement était forte. Mais il a accepté finalement sa souffrance. Plusieurs fois il a été admis à la réanimation de la Gécamines ; plusieurs fois il se retrouvait sur le lit des cliniques Gécamines dans un état difficile à accepter. Il en ressortait et reprenait sa chaise roulante de la Procure.

Ce dimanche 25 novembre 2012, il s’en est allé définitivement, au-delà de l’autre rive ! Des messes ont été dites depuis ce jour jusqu’à son enterrement le vendredi 30 novembre à Kolwezi et à la Procure du Diocèse de Kolwezi à Lubumbashi.















Les fidèles se sont donnés rendez-vous à la Cathédrale : Prêtres, Mamans Catholiques en uniforme, Kiros, Scouts, religieuses, élèves ont formé une longue procession à travers les artères de Kolwezi pour accompagner le défunt vers sa dernière demeure au cimetière des sapins. Chants, sifflets, tamtam, le cortège funèbre ne manquait pas d’éléments de curiosité. L’Afrique enterre son fils prêtre…
















Adieu Warra. Que nos larmes, nos chants et nos prières t’accompagnent vers la Maison de celui qui t’avait choisi comme prêtre, Dieu notre Père.

                                                                                           Alain Kalenda Ket

mercredi 10 octobre 2012

LES ECOLES DU CINQUANTENAIRE AU KATANGA

Une délégation provinciale du Katanga a visité du 21 au 26 septembre 2012 les Ecoles du Cinquantenaire qui devaient être bâties dans les trois territoires du District du Lualaba, à Kasaji (Territoire de Dilolo), à Kafakumba (Territoire de Sandoa) et à Musumba (Territoire de Kapanga).


Ecole du Cinquantenaire de Kasaji: vue de l'entrée



Dans une classe de l'école du 50

Le Chef de Division des TPI (avec chapeau)
Elle avait pour mission d’évaluer les travaux réalisés par les différents entrepreneurs ayant pris l’engagement avec le Gouvernement Provincial du Katanga de construire ces Ecoles.

La délégation était composée de trois personnes venant de Lubumbashi et de deux personnes de Kolwezi. Il s’agit de la Conseillère du Ministre Provincial de l’Education, Madame Mwange, du Chef de Division Provinciale des TPI (Travaux Publics et Infrastructures), Monsieur Swedi, d’un agent du Ministère Provinciale des Infrastructures, Monsieur Jean-Claude Kowa, du Proved de Katanga IV, Monsieur David Rukat et du Coordinateur des Ecoles Conventionnées Catholiques du Diocèse de Kolwezi, Monsieur l’Abbé Alain Ket.
Ossature des futurs ateliers (Kasaji)

Les travaux de construction de ces écoles ont été exécutés conformément au plan reçu de la Province du Katanga par différents entrepreneurs. L’entrepreneur de l’école de Kasaji a apparemment accompli un travail de qualité, celui de Kafakumba , bien que, pour le gros du travail, il a construit en matériaux durables, il n’est pas parvenu à parachever son ouvrage. C’est à Musumba que la délégation a trouvé une surprise de taille. La construction des bâtiments est presque terminée, mais hélas, l’entrepreneur n’a pas utilisé le ciment. Il s’est simplement servi de la boue pour construire des bâtiments aussi imposants. Le Chef de Division des TPI et toute la délégation n’en reviennent pas…

Kafakumba: des bâtiments inachevés


Musumba, simplement en terre rouge


La délégation n’a pas oublié de sacrifier à la politesse en rendant visite aux autorités locales : au Commissaire de District à Kasaji, au Mwant Yav à Musumba ainsi qu’aux administrateurs des territoires de Kapanga et de Sandoa.




La délégation au Palais de Mwant Yav à Musumba




Avec l'Administrateur territorial de Sandoa
Les écoles dites du Cinquantenaire sont construites dans la Province du Katanga, par le Gouvernement Provincial, dans le cadre de la célébration de 50 ans de l’accession à l’indépendance de la République Démocratique du Congo. Elles sont toutes des écoles techniques et professionnelles qui viennent de recevoir leur agrément par un Arrêté Ministériel émanant du Gouvernement Central de Kinshasa. Elles sont autorisées à ouvrir des sections telles que : La Construction, la Menuiserie, la Mécanique-auto, Pêche et Elevage, Agronomie, Chaudronnerie et Soudure… Elles sont implantées à Kasenga, Kalemie, Moba, Kongolo, Kamina, Kabongo, Malemba-Nkulu, Kasaji, Kafakumba et Musumba. La gestion de toutes ces écoles (hormis à Kabongo et Malemba-Nkulu où elle est Protestante) a été confiée à l’Eglise Catholique pour leur assurer une gestion efficiente. Une Convention a été signée entre les Diocèses représentés par leurs Evêques respectifs et la Province représentée par le Gouverneur.

C’est en principe, cette année scolaire 2012-2013 qu’elles doivent ouvrir les portes. Mais les réalités sont différentes selon les milieux et l’avancement des travaux.

A Kolwezi, la clarté de vue de Madame Le Maire, Cime Jinga, a permis à cette ville de construire sa propre Ecole du Cinquantenaire. Soucieuse d’assurer, de répandre et de développer un enseignement technique et professionnel pour la jeunesse congolaise qui est à Kolwezi, Madame Le Maire s’est investi à construire une coquette école appelée à s’étendre. Elle l’a d’ores et déjà confiée à l'Eglise Catholique et à la Province du Katanga pour sa gestion à l’instar des autres écoles du Cinquantenaire.


L'Ecole du Cinquantenaire de Kolwezi


Les Ecoles Techniques et professionnelles du Cinquantenaire répondent à une vision prophétique des autorités du Katanga. Que sera demain ? Ces écoles, nous l’espérons, nous donneront une nouvelle génération des hommes et femmes plus pragmatiques. A nos jeunes de comprendre la portée de ces œuvres.



Alain Kalenda Ket



mardi 28 août 2012

SŒURS AUXILIATRICES DE KOLWEZI : JUBILE D’OR POUR DEUX SŒURS


Jour d’allégresse, jour béni, jour de joie, ce samedi 25 août 2012 pour les 50 ans de vie religieuse des Sœurs Damien ILUNGA BANZA et Bénigne MUJINGA, toutes deux de la Congrégation diocésaine des Sœurs Auxiliatrices de Marie Immaculée (AMI) de Kolwezi.

Soeurs Damien et Bénigne
La célébration eucharistique qui s’est déroulée dans la Chapelle du Lycée Umoja-Sainte Agnès a été présidée par Monseigneur Nestor Ngoy, Evêque de Kolwezi qu’entouraient quelques prêtres. Pendant son homélie, Monseigneur Nestor a particulièrement fait ressortir la vertu de fidélité qui a caractérisé les Sœurs jubilaires. Elles constituent, de ce fait, un exemple pour toute l’assemblée des consacrés ou des mariés présents à cette messe. Les autres enseignements de l’Evêque, pendant cette célébration, peuvent substantiellement se résumer en ces termes : « La vie de consacrée consiste dans une vie de prière, de fraternité et dans les différentes charges de la pastorale. C’est la vie même de Jésus et de Marie. Jésus est né pauvre, il s’est humilié jusqu’à naitre dans une étable. Marie est, quant à elle, la fille humble de Nazareth. Jésus s’est fait obéissant cherchant, en tout, à accomplir la volonté de Dieu, son Père. Marie est la fille qui, par son fiat a obéi à la volonté de Dieu. Quant à la pureté de cœur, Jésus et Marie n’avaient pas de cœur partagé. Pauvreté, Obéïssance, Pureté, c’est cela que nous célébrons dans la vie de ces sœurs qui, aujourd’hui, devenues grand-mères de la Congrégation peuvent se donner en modèles de fidélité.»



Renouvellement des voeux, 50 ans après


Comme jadis en 1962, il y a cinquante ans, devant l’Abbé Michel Nawej (d’heureuse mémoire), les Sœurs Damien et Bénigne ont, aujourd’hui devant l’Evêque, renouvelé leurs vœux dans une cérémonie émouvante avec les chants de Veni creator et le Suscipe exécutés en swahili. Damien et Bénigne, jusqu’au bout avec Jésus et Marie…


Les Soeurs Auxiliatrices

BIOGRAPHIE

SŒUR MARIE-BENIGNE MUJING

Elle est née à Luena, une cité minière du Katanga, le 25 mai 1943. Son Père fut un travailleur de l’Union Minière du Haut-Katanga (actuelle Gécamines). Il est muté à Shinkolobwe près de Likasi où la jeune Mujing Bénigne, alors âgée de dix ans, va entrer à l’école primaire des Sœurs Ursulines. Sa vocation va naître dans cette cité de l’UMHK qui produisait alors de l’uranium. En 5e Primaire, quand ses parents sont venus habiter à Kambove(une autre cité de l’UMHK), elle demanda au Curé de cette cité d’entrer dans la vie religieuse chez les sœurs Ursulines de Luisha. Elle en informa son père, celui-ci lui conseilla d’aller plutôt chez les Sœurs de Pittem de Kolwezi. Le Curé de Kambove lui facilita cette démarche en contactant la Sœur Dominique, alors Supérieure des Sœurs de Pittem. C’est en 1958 que Bénigne disait au revoir à ses parents, elle avait 15 ans. Ainsi commença son aventure de la vie religieuse. En 1960, elle venait de terminer ses études primaires, elle devint postulante et commença les humanités modernes en 7e Préparatoire à Sainte Agnès-Kolwezi. En 1961, elle est Novice et en 1962, c’est l’année déterminante des premiers vœux religieux. Pendant 5 ans, elle renouvellera chaque année les vœux. Entre temps, elle demanda d’arrêter les études en pédagogie à l’Ecole Normale de Sainte Agnès pour commencer les études d’infirmière au Lycée Jean XXIII A3, actuel Institut Ukarimu. Cela lui fut accordé et après trois ans, en 1966, Sœur Bénigne est infirmière auxiliaire, aide accoucheuse. Elle est envoyée à la Cité Gcm Luilu. Deux ans plus tard, elle se retrouve à Kabondo Dianda, puis revint à Luilu. En 1970, elle émet ses vœux perpétuels et est affecté à la maternité de Kolwezi. Ensuite, pendant près de 10 ans, elle travaillera à la Médecine interne Homme3 à l’Hôpital du Personnel de la GCM Kolwezi (HPK), puis à la Pharmacie.

En 1980, elle se retrouve à l’Institut de formation des infirmières à Ukarimu où elle avait appris. Elle y est intendante, maîtresse de stage, surveillante et Professeur de Technique Professionnel, pratique et Théories pendant 6 ans.

Après son séjour de Kolwezi-Centre, elle est mutée à Musonoie (Cité GCM) où elle vivra près de 20 ans comme responsable de communauté et de la Pharmacie au dispensaire Gécamines.

En 2002, elle retourne à Kolwezi au Couvent Notre Dame de Grâce : elle commence à travailler dans les œuvres créées par les Sœurs Auxiliatrices à Imma-Pharma, et aussi à la Polyclinique de Luilu. En 2009, elle quitte Kolwezi et est envoyée dans la Communauté des Sœurs de Lubumbashi.

La Sœur Bénigne Mujing reste cet enfant de l’UMHK-Gécamines qui l’a vue grandir et où elle a œuvré comme religieuse pendant beaucoup  d'années.

Elle se souvient de tous ces événements avec une lucidité étonnante. Elle évoque certains souvenirs : la guerre de 6 jours à Kolwezi, le départ des sœurs de Pittem après cette guerre, son jubilé d’argent, elle se dit heureuse d’arriver au jubilé d’or qu’elle n’avait jamais imaginé. Elle a compté sur la force de Dieu par la prière personnelle et communautaire. Aujourd’hui, elle voit l’arrivée et la présence des jeunes sœurs comme un signe d’espoir et de vie pour la congrégation des AMI. « Dieu m’a aimée, conclut-elle, Merci ».



SŒUR DAMIEN ILUNGA BANZA

Née le 16 septembre 1942 à Busangu, près de Kamina. Elle a fait ses études primaires à Kamina à Sainte Thérèse chez les Sœurs de Pittem de Kamina. Pour continuer les études secondaires, les Sœurs de Pittem l’ont envoyée à Kolwezi à l’Ecole Normale de Sainte Agnès. C’est en 1955, qu’elle commence la 7e Préparatoire. Par la suite, elle entre en première année. En 4e de l’école Normale, elle s’interroge sur sa vocation. En 1960, elle se présente chez les Sœurs de Pittem pour demander d’être admise au Couvent. La même année, elle rentre en vacances chez ses parents à Kamina. Elle leur fait part de cette nouvelle. Les parents sont d’accord. Il fallait retourner à Kolwezi et entrer donc dans la vie religieuse au Couvent. Suite à certains événements, le train ne pouvait pas circuler. Elle est aidée par la Sœur Justine de Pittem : elle lui facilite le voyage par avion de Kamina à Kolwezi. Elle vint commencer le Noviciat. Elles étaient au nombre de six, se rappelle-t-elle. Le 23 août 1962, c’est le jour mémorable de ses premiers vœux avec la Sœur Bénigne dans la congrégation des Sœurs de Pittem, dans sa branche congolaise. Elle a travaillé comme enseignante à partir des années 1960. En même temps, elle était dans les activités des mouvements des jeunes en tant que croisés et jociste.

Huit ans plus tard, en 1970, elle émit ses vœux perpétuels, après bien sûr, être passée par les étapes des vœux annuels temporaires. Elle est envoyée à l’Institut des Sciences Religieuses (ISR) de Lubumbashi pour une année. Plus tard ses Supérieures vont estimer qu’il fallait que Sœur Damien fît les études en Coupe et Couture au Lycée Tuendelee de Lubumbashi. Pendant trois ans elle fut donc formée en Coupe et Couture. Elle n’exercera jamais le métier de couturière, car, dit-elle, élue Vicaire de Mère Générale Sœur Jean-Marie, elle devait désormais vaquer à toute autre chose.


En 1986, elle est, elle-même élue Mère Générale des Sœurs Auxiliatrices. En1989 elle est remplacée par la Sœur Bernadette à ce poste pour 9 ans, elle y reviendra plus tard et y accomplira 6 ans. La suite de sa vie de religieuse est constituée par des mutations à Kasaji, puis à Musonoie, à Kisenge et actuellement, elle est retournée à Kasaji, où elle œuvre encore. La Sœur Damien reste encore relativement forte. Elle se plait à rappeler ses voyages à Bukavu, à Kalemie, à Kinshasa, à Bunia et aussi en Europe. La vie reste un don de Dieu. Elle loue Dieu pour toutes les grâces reçues de Lui.

Alain Kalenda Ket



dimanche 26 août 2012

IL A PLU A MONSEIGNEUR L’EVEQUE DE KOLWEZI DE NOMMER,



L’Abbé Charles Kipili Muswabantu, Curé de Christ-Roi à Kasaji, il est l’ancien Recteur du Grand Séminaire Interdiocésain Saint Paul de Lubumbashi. L’Abbé Charles Kipili est incardiné au Diocèse de Kalemie-Kirungu.


Mgr Nestor Ngoy



Abbé Jean Musambu, pionier

L’Abbé André Kayij a Kayij, Curé de Saint Paul à Divuma près de Kisenge. Il habitait déjà cette localité au moment de sa nomination comme Curé.

L’Abbé Jean Musambu Koji, Curé de la Paroisse Jean-Paul II, à Tshimbalanga, près de Sandoa. Cette paroisse vient d’être ouverte cette année. L’Abbé Jean Musambu fait donc figure de pionier. Il vient de Saint Antoine le Moine/Nzilo où il était Curé.

L’Abbé Jonas Kazemb Mases, Curé de Sainte Dorothée de Montau à la cité de Musumba (Kapanga). Il vient de la paroisse de Notre Dame de Fatima de Musumba où il a exercé les fonctions de Vicaire paroissial.

L’Abbé Dieudonné Kombe Ngosa, Curé de Saint Antoine le Moine à Nzilo. Il vient de la Propeudétique de Lubumbashi, une institution de préparation pour l’entrée au Grand Séminaire. L’Abbé Kombe a œuvré longtemps au sein de cette institution.

L’Abbé Jacques Kamb a Kut, Vicaire paroissial de la Paroisse Christ-Roi de Kasaji. Il exercera aussi les fonctions de Préfet dans la nouvelle Ecole du Cinquantenaire de Kasaji. Il vient de la Paroisse Sainte Thérèse de Kisenge où il était Vicaire paroissial.

L’ Abbé Yvo Claudio, Vicaire paroissial à Saint Kizito de Kasulo à Kolwezi où il travaillait déjà. La nouvelle nomination est celle de Préfet à l’Ecole du Cinquantenaire de Kolwezi, fonction qu’il va exercer concurremment avec celle de Professeur à l’Institut Professionnel de Kunguila à la Cité Manika de Kolwezi.

L’Abbé Sylvestre Banza Ngoy, Professeur au Petit Séminaire de Kanzenze et Professeur à l’Institut du Lualaba (Collège) à Kolwezi. Il vient des Etudes qu’il vient de terminer à l’ISP de Lubumbashi en Math-Physique.

Abbé Richard Kayombo Ndondji, Vicaire Paroissial et économe à la Paroisse SS Pierre et Paul de Kafakumba. En plus, il est Préfet de l’Ecole du Cinquantenaire de Kafakumba. Il vient de la Paroisse Saint Jean Musonoie où il travaillait comme Vicaire Paroissial. De même, il était Professeur à l’Institut Tujenge de Musonoie et assurait de nombreux cours en tant que Professeur vacataire dans certains Instituts de Kolwezi.

Abbé Dieudonné Muthekwa Mubambe, étudiant e Informatique à l’ISIM à Lubumbashi. Il a œuvré à Sandoa comme Préfet de l’Institut Commercial de Lulua et comme Vicaire Paroissial à Saint Kizito, Sandoa

Abbé Antoine Wafinia Ilunga, Vicaire Paroissial et Econome à Sainte Thérèse d’Avila de Kisenge. Il vient droit de la Mission Mpala, près de Kanzenze, où il était Vicaire Paroissial.

Abbé Léonard Zeka Kapandila, Vicaire Paroissial, et Econome à Notre Dame de Fatima Musumba. Il y exercera aussi les fonctions de Préfet de l’Ecole du Cinquantenaire de Musumba. L’Abbé Zeka a travaillé au Petit Séminaire de Kanzenze comme Préfet de discipline

Abbé Patrick Mutakila Musoka, Vicaire Paroissial et Econome à Notre Dame des Pauvres Kapata. Il est nommé aussi Professeur à l’Institut Tusaidiane de cette Cité Gécamines de Kapata. Il était Vicaire Paroissial à Notre Dame de Fatima Musumba

Abbé Fidèle Kantang Muswakeng, Vicaire Paroissial et Econome à la nouvelle Paroisse Jean-Paul II de Tshimbalanga. Il est ordonné prêtre récemment, il quitte la Paroisse SS Pierre et Paul où il a exercé son diaconat et en même temps, il y était Professeur à l’Institut Kulivwa. Il continuera aussi ce même travail de Professeur à l’Institut Agricole et Vétérinaire de Tshimbalanga.

Abbé Dieudonné Makonga Umba, Vicaire Paroissial et Econome à la nouvelle Paroisse Saint Paul de Divuma. Il est lui-même nouveau Prêtre qui œuvrait à Kasaji pendant son diaconat. Il a en outre été Professeur à l’Institut Buninge de Kasaji

Abbé Dieudonné Mujinga Ndhumba, Préfet de discipline au Petit Séminaire Saint Paul de Kanzenze. Il était Diacre à la Paroisse Notre Dame de la Paix de Kolwezi au Quartier Mutoshi. Il est nouveau Prêtre.

Abbé Alphonse Musul Mutomb, Vicaire Paroissial et Econome à la Mission de Mpala/Cœur Immaculé de Marie. Il est nouvellement ordonné prêtre.

Diacre Justin Kabwik Mwin Nkand, Econome de la Communauté Sacerdotale de Saint kizito à Sandoa. Il exercera aussi les fonctions de Préfet de l’Institut de Lulua de sandoa.

Diacre Albert Kashala Zango, Attaché au Secrétariat de l’Evêché de Kolwezi. Il est Professeur à l’Institut Antonio Chicco de la Paroisse Saint Antoine de Padoue/Cité Gécamines Kolwezi. Albert garde les mêmes tâches qu’il a exercées l’année pastorale passée au moment où il n’était que Séminariste.

Diacre Sylvain Muteb Tshinyam, Econome dans la Communauté Sacerdotale de Sainte Marie à Dilolo-Gare. Il sera aussi Professeur à l’Institut Technique Agricole Saluseke de Dilolo.

Comme chaque année, ces nominations sont intervenues après les ordinations sacerdotales et diaconales de juillet dernier. L’Evêque, Monseigneur Nestor Ngoy Katahwa, demande que chacun regagne son poste d’affectation au plus tard le 02 septembre 2012.

Alain Kalenda Ket

mercredi 15 août 2012

DIOCESE DE KOLWEZI : Le chassé-croisé dans le ministère sacerdotal

Des jeunes se sont engagés dans le sacerdoce au mois de juillet passé, alors qu’au cours de la célébration eucharistique de ce lundi 13 août 2012, Monseigneur Remb, Vicaire Général, est entré dans l’Eméritat.


Sans tambour ni trompette, le Vicaire Général de Kolwezi a tiré sa révérence : il était-là, concélébrant, parmi une vingtaine de prêtres, la messe présidée par Monseigneur l’Evêque de Kolwezi. Il n’est sans doute pas erroné de dire qu’il méditait tout dans son cœur : point de discours, pas de mots de sa part.








L’Abbé Jean-Marie s’est essayé à le peindre dans une biographie sommaire. Pour l’accompagner, quelques fidèles chrétiens parmi lesquels Madame le Maire de la Ville de Kolwezi et le Maire-Adjoint, mais aussi quelques amis. Sic transit gloria mundi. L’ancien Curé de la Cathédrale et Vicaire Général peut aller au repos à 76 ans d’âge. Monseigneur Remb est né en 1936 à Kapanga. Il est ordonné prêtre le 2 août 1964. De 1968 à 1986 il est Curé de la Cathédrale SS barbe et Eloi à Kolwezi ;puis Curé de SS Pierre et Paul à Kafakumba les années qui suivirent jusqu’en 1992. De là, il est nommé Père spirituel au Grand Séminaire Saint Paul de Lubumbashi. Il y restera jusqu’en 1996. En 1997, il rentre au Diocèse de Kolwezi et est nommé Curé de Saint Joseph à Musonoie. C’est en 2002 qu’il est nommé Vicaire Général par Mgr Nestor. Avant le repas offert en son honneur au Centre d’accueil Immaculata des Sœurs Auxiliatrices, il a pu rendre grâce au Seigneur dans la prière de bénédiction de repas et puis alors il fallait faire éclater la joie : musique, danse, rires, cadeaux, table accueillante avec des mets de choix. Tous les ingrédients étaient-là pour rendre la soirée agréable…



Au chapitre des entrées dans les ordres, Monseigneur Nestor a conféré le Diaconat à 3 jeunes gens : Albert Kashala, Justin kabwik et Sylvain Muteb alors que 4 candidats ont été ordonnés prêtres : Alphonse Musul, Dieudonné Mujinga, Dieudonné Makonga et Patrick Muswankeng. La cérémonie d’ordination s’est déroulée au Domaine Marial, le 28 juillet 2012 au cours d’une messe solennelle.





Deux semaines auparavant, Monseigneur l’Evêque de Kolwezi avait accordé l’autorisation au Vicaire Apostolique de Comores, Monseigneur Charles Mahuza de procéder à l’ordination diaconale et presbytérale de quelques candidats religieux Salvatoriens et Franciscains. Ces ordinations ont eu lieu le 14 juillet 2012 à la paroisse Notre Dame de Fatima de la Cité Manika. Pour le diaconat, Dieudonné Musangu, Ofm a été ordonné diacre. Pour la prêtrise 9 jeunes ont été ordonnés prêtres : Alain Kaninwa, sds ; Bernard Kabila ofm ; Bosco Kanteng sds ; Clément Mututa ofm ; Félicien Lukoji ofm ; Gabin Tshitangukenu sds ; Guy Nduu ; Oscar Ngabo ofm ; Prosper Zuji ofm.

Malgré toutes ces ordinations, l’on se rend bien compte que la moisson reste abondante et les ouvriers peu nombreux Luc 10,2.

Alain Kalenda Ket

mercredi 13 juin 2012

LA COOPERATION TECHNIQUE BELGE VISITE NOS ECOLES TECHNIQUES DE LA VILLE DE KOLWEZI

Une mission de la CTB (Coopération Technique Belge) projette de s’impliquer dans le secteur des écoles techniques de Kolwezi et Mutshatsha. La dernière visite d’une délégation Belge date de cette semaine qui a commencé le 11 juin 2012.

Monsieur Matthias, Monsieur Ian Bijnes et Agnès Ammeux qui composaient cette nouvelle mission ont fait l’état des lieux de l’enseignement technique dans le District de Kolwezi. Ils se sont rendus dans différents Lycées et Instituts Techniques et Professionnels où ils ont observé, questionné et palpé du doigt les réalités de ce secteur. Nous ne pouvons pas dire qu’ils y ont trouvé un équipement à la hauteur de la formation qu’on attend des élèves qui y sont inscrits : manque, insuffisance, vétusté des machines sont autant de tares déplorés dans les écoles techniques de Kolwezi. La CTB voudrait alors apporter un appui logistique. Les objectifs spécifiques de la Coopération Belge qui sont en même temps des défis à relever:
Agnès s'entretenant avec des élèves de l'Institut Agricole de Kanzenze
La première mission de la CTB dans une classe de menuiserie à Manika




• rendre performant et renforcer les capacités de l’élève qui sort du cycle secondaire de formation technique ou professionnelle. Il pourrait alors se rendre utile en créant, lui-même, une unité de production ou être pris dans les entreprises minières (les « Minings ») ou autres de la place.

• mettre en relation ces entreprises et les écoles techniques pour que l’embauche soit réellement locale.

• Contribuer à une formation régulière des professeurs afin qu’ils s’adaptent aux nouvelles approches de l’enseignement

Ils ont confié une mission à l’INPP (Institut National de Préparation Professionnel) d’élaborer un travail de consulting qui consiste à faire une analyse fonctionnelle des bureaux suivants : Bureau de la Division Provinciale de l’EPSP, de l’Inspection Provincial de l’EPSP et les Bureau des Sous-Divisions.

Agnès Ammeux est arrivée jusqu’au territoire de Mutsthatsha, au Poste administratif de Kanzenze (à 56 km de Kolwezi) où elle a visité spécialement l’Institut Agricole de Kanzenze.
Agnès à côté du Préfet à l'Institut Technique Agricole de Kanzenze


La Mission de la CTB a quitté la ville de Kolwezi ce mercredi 13 juin 2012. Trois mois auparavant, une première mission de la CTB était arrivée à Kolwezi avec les mêmes préoccupations et avait effectué pratiquement le même travail. Les Cadres de l’enseignement de Kolwezi ainsi que les élèves des Instituts Techniques et Professionnels dont ceux des Ecoles Catholiques publiques retiennent leur souffle et attendent la suite…

Alain Kalenda Ket