Les deux premières journées ont été consacrées au théâtre et aux conférences académiques. Le point d’orgue de ces manifestations fut, bien sûr, la célébration eucharistique du 25 janvier à la Paroisse Notre Dame de la Paix de la Cité Gécamines. Elle a réuni autour de l’Archevêque Monseigneur Jean-Pierre Tafunga une multitude de fidèles, une centaine de prêtres et les Evêques de Kolwezi, de Kipushi, de Kamina et de Kongolo. Dans son homélie, l’Archevêque, qui a présidé cette célébration, a commenté les lectures de la fête de Saint Paul, Patron du Grand Séminaire, notamment celle de sa conversion dans les Actes des Apôtres (Chapitre 9). Il a axé son enseignement autour de 4 points, à savoir : l’importance de la formation spirituelle, intellectuelle, pastorale et humaine.
FORMATION SPIRITUELLE : le sacerdoce est un état de vie
et non un mandat à remplir. D’où la nécessité pour le séminariste à se laisser
modeler selon la parole de Dieu et à entrer dans un dialogue intime et
permanent avec son Dieu.
FORMATION INTELLECTUELLE : maison de prière, le Grand Séminaire est également une maison de formation intellectuelle. Le prêtre doit avoir le souci de se former et de s’informer. L’Archevêque a souligné particulièrement l’attention à accorder à la formation aux nouveaux médias : l’Internet, a-t-il poursuivi, utilisé à bon escient est source de beaucoup de connaissances.
FORMATION PASTORALE : c’est un aspect important afin de devenir vaillant apôtre et de mieux guider les âmes, à l’exemple de Saint Paul. Les jeunes spécialement doivent demeurer une préoccupation pour le prêtre. Lorsqu’ils sont abandonnés, ils deviennent la proie facile des sectes.
FORMATION HUMAINE : Choisi parmi les autres hommes, le prêtre devra acquérir la maturité humaine en cultivant les vertus d’honnêteté, de prudence, de pudeur, de respect de l’autre et de la parole donnée, de modération devant la nourriture et la boisson. A toutes ces innombrables vertus, il faut ajouter le goût au travail manuel. Car, a martelé l’Archevêque, un prêtre fainéant sera nuisible à la société. Saint Paul n’écrit-il pas, « Si quelqu’un ne veut pas travailler, qu’il ne mange pas non plus.» 2Thess 3, 10.
Dans la deuxième partie de l’homélie, l’Archevêque est revenu sur la vocation de Saint Paul pour montrer le rôle de certaines acteurs qui sont intervenus et ont façonné sa personnalité : il y a d’abord la famille dont Paul dit qu’il est juif de Tarse…, il y a les compagnons, ceux qui l’ont soutenu au moment où il a rencontré le Seigneur et l’ont conduit dans la ville de Damas pour y recevoir le baptême et les nouvelles instructions pour le reste de sa vie ; il y a le rôle d’Ananie, un ‘’accompagnateur spirituel’’. Dites-moi quelles personnes vous fréquentez et je vous direz quels prêtres vous serez, a conclu le prédicateur s’adressant aux séminaristes.
Pour terminer, il a remercié les Evêques de la Province qui veillent à la bonne marche du Grand Séminaire, les formateurs et les ouvriers, l’Association des Amis du Séminaire et tous les bienfaiteurs, les fidèles de l’Archidiocèse de Lubumbashi et particulièrement les ‘’Mamans catholiques’’. Le jubilé, a conclu l’Archevêque, est une occasion favorable pour notre Grand Séminaire de prendre un nouvel élan.
FORMATION INTELLECTUELLE : maison de prière, le Grand Séminaire est également une maison de formation intellectuelle. Le prêtre doit avoir le souci de se former et de s’informer. L’Archevêque a souligné particulièrement l’attention à accorder à la formation aux nouveaux médias : l’Internet, a-t-il poursuivi, utilisé à bon escient est source de beaucoup de connaissances.
FORMATION PASTORALE : c’est un aspect important afin de devenir vaillant apôtre et de mieux guider les âmes, à l’exemple de Saint Paul. Les jeunes spécialement doivent demeurer une préoccupation pour le prêtre. Lorsqu’ils sont abandonnés, ils deviennent la proie facile des sectes.
FORMATION HUMAINE : Choisi parmi les autres hommes, le prêtre devra acquérir la maturité humaine en cultivant les vertus d’honnêteté, de prudence, de pudeur, de respect de l’autre et de la parole donnée, de modération devant la nourriture et la boisson. A toutes ces innombrables vertus, il faut ajouter le goût au travail manuel. Car, a martelé l’Archevêque, un prêtre fainéant sera nuisible à la société. Saint Paul n’écrit-il pas, « Si quelqu’un ne veut pas travailler, qu’il ne mange pas non plus.» 2Thess 3, 10.
Dans la deuxième partie de l’homélie, l’Archevêque est revenu sur la vocation de Saint Paul pour montrer le rôle de certaines acteurs qui sont intervenus et ont façonné sa personnalité : il y a d’abord la famille dont Paul dit qu’il est juif de Tarse…, il y a les compagnons, ceux qui l’ont soutenu au moment où il a rencontré le Seigneur et l’ont conduit dans la ville de Damas pour y recevoir le baptême et les nouvelles instructions pour le reste de sa vie ; il y a le rôle d’Ananie, un ‘’accompagnateur spirituel’’. Dites-moi quelles personnes vous fréquentez et je vous direz quels prêtres vous serez, a conclu le prédicateur s’adressant aux séminaristes.
Pour terminer, il a remercié les Evêques de la Province qui veillent à la bonne marche du Grand Séminaire, les formateurs et les ouvriers, l’Association des Amis du Séminaire et tous les bienfaiteurs, les fidèles de l’Archidiocèse de Lubumbashi et particulièrement les ‘’Mamans catholiques’’. Le jubilé, a conclu l’Archevêque, est une occasion favorable pour notre Grand Séminaire de prendre un nouvel élan.
Monsieur l’Abbé Lwanga Kya Lunda, Recteur du Grand Séminaire
Saint Paul-Théologat a prononcé aussi un discours à la fin de la messe où il a
exprimé les remerciements, les souhaits et les attentes du Séminaire. Le Grand Séminaire s’est donné comme devise : ‘’Scio qui credidi’’, ‘’Je sais en qui j’ai
mis ma foi’’, 2tim 1, 12 une parole
qui est une exhortation à la confiance,
a conclu le Recteur.
Notons qu’il s’agit d’une commémoration tardive du
cinquantenaire qui devait intervenir en 2012. Mais, mieux vaut tard que jamais car,
chants, musiques et guirlandes, joie et
allégresse étaient au rendez-vous. Tout est grâce et action de grâce.
La célébration eucharistique a laissé place au repas et aux
réjouissances festives dans l’enceinte du Séminaire-même, en cet après-midi d’un dimanche inoubliable et
ensoleillé.
ALAIN KALENDA KET
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